Agir, mais comment ?

Obéir à Dieu par l’Esprit comme résultat de la foi en Christ constitue la connexion entre croire et agir. Les choix sur lesquels se fonde l’agir chrétien enseigné dans la Bible sont ancrés dans notre liberté en Christ. Cette liberté a été acquise par le Seigneur Jésus-Christ lorsqu’il s’est sacrifié Lui-même pour nous. De là découle notre transformation.

Agir, mais comment ? Obéir à Dieu par l’Esprit comme résultat de notre foi personnelle en Jésus-Christ !
O Dieu, écoute mes cris, sois attentif à ma prière !
Des extrémités de la terre, dans ma faiblesse, je crie à toi :
conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi ! (Ps 61.2-3, S21)

Certains donnent l’impression que le christianisme exige d’adopter un mode de vie ou de s’en abstenir par obligation, brimant ainsi la liberté de l’être. Aurait-on oublié ce que disent les Écritures à ce sujet ? Par ex. : « Là où est l’Esprit du Seigneur, là règne la liberté » (2 Corinthiens 3:17, Semeur); ou encore : « Le Christ nous a rendus libres pour que nous connaissions la vraie liberté. C’est pourquoi tenez bon et ne vous laissez pas réduire en esclavage » (Galates 5:1, Semeur). De quelle liberté est-il question ici ?

Il n’existe aucune action qui ne soit fondée sur un ensemble de choix préalables, que nous en soyons conscients ou non, que nous soyons prêts ou non à l’admettre. Or, les choix sur lesquels se fonde l’agir chrétien enseigné dans la Bible sont ancrés dans notre liberté en Christ. Cette liberté a été acquise par le Seigneur lorsqu’il s’est sacrifié Lui-même pour que ceux qui croiraient en Lui deviennent cohéritiers avec Lui de toutes les richesses de Dieu. Voir :

Les actes que l’on pose avec un sentiment d’obligation plutôt que motivés par notre amour pour Christ et notre confiance en Lui gagneraient à être examinés à la lumière des épîtres de Paul aux Romains et aux Galates, ainsi que de Matthieu 11:28-30, Luc 4:16-21 et Jean 8:30-36 ou de Paul aux Colossiens 1:13-14. Ces passages tiennent lieu du contexte théologique de la liberté en Christ développée dans l’exposé biblique et le guide applicatif mentionnés au paragraphe précédent.

Cela étant dit, tout engagement durable envers Christ puise ses racines dans une saine compréhension de la nature de pécheur dont nous avons hérité d’Adam et qui fut au cœur de l’expérience de Pierre. Un disciple engagé. Un disciple qui a chuté. Un disciple qui s’est relevé. Pierre a compris ce qu’il m’a fallu toute une vie pour saisir. L’enjeu principal pour le chrétien aujourd’hui n’est pas d’être fier de sa propre capacité d’obéir à Dieu et de le servir, mais plutôt d’être fier de Christ et de son obéissance envers Dieu, grâce à laquelle nous obtenons notre salut. Ces propos sont élaborés dans le guide d’étude et les notes concernant 1 Pierre 2 dans son contexte de 1 et 2 Pierre et de l’ensemble des Écritures :

Quant à la portée de cet engagement durable envers Christ, il me semble qu’elle se trouve illustrée par le message biblique audio et ses notes d’accompagnement ci-dessous :

Obéir à Dieu par l’Esprit comme résultat de la foi en Christ…

Ayant considéré quelques aspects de ce que représente et implique pour moi « obéir à Dieu par l’Esprit… », je  céderai la parole au pasteur Claude Houde de l’Église Nouvelle Vie de Longueuil au Québec.

  • Les prières de Paul, pour obéir à Dieu par l’Esprit comme résultat de la foi, il nous faut avoir recours à la prière, cette clé qui donne accès aux ressources disponibles en Christ;
  • Vivre la foi, distinguer entre intégrismes, sectes, religions et Jésus pour savoir rejeter les premières et choisir ce dernier ou, revenir à Lui si l’on s’est égaré loin de Sa voie.
  • David, c’est moi, David, personne selon le cœur de Dieu, il a touché le ciel et mordu la poussière, David, un croyant à qui chrétiennes et chrétiens peuvent s’identifier.

Obéir à Dieu par l’Esprit comme résultat de la foi en Christ…

Ce thème est aussi effleuré à la section 5.2.3, Mon rapport à la foi, du mémoire intitulé, Récit et interprétation d’un parcours éducatif à la Téluq : sens et attitude épistémique, préconditions pour l’accompagnement en formation à distance  (p. 103-107, pdf). Il serait utile de lire celui-ci en tenant compte de l’anthropologie (p. 42) circonscrivant son cadre théorique et méthodologique d’interprétation (p. 32-59), sans oublier qu’il s’agit d’une étude autobiographique sur le thème des conditions préalables à l’accompagnement en formation à distance dans un contexte universitaire naturaliste.

Pour un traitement plus direct des enjeux soulevés par la question en titre, il faut plutôt se référer au chapitre Bible et spiritualité chrétienne de mon essai Comment donc comprendre la Bible aujourd’hui ? (p. 96 à 116, pdf), en portant une attention spécifique à la section 5.3. Obstacles à la spiritualité chrétienne (p. 101 à 110).

Par ailleurs, la version anglaise de la présente page (Doing, but How?), ainsi que sa version espagnole (¿Hacer, pero cómo?) donnent accès à des contenus tirés d’autres sites Web prolongeant la mission de savoiretcroire.ca.

N’hésitez pas à participer au forum chrétien la Rencontre, une communauté de dialogue à propos de la foi chrétienne, dont la mission prolonge celle de Savoir et croire .ca.

Auteur : Daniel Garneau, B Th, B Com, MA.
Édité : mai 2016, mai 2017, mai et juillet 2018.
Retrait des liens URL périmés, le 12 octobre 2023.